cercamon

(contre la partition entre « vie réelle » et « vie imaginaire »…)

Borges_biblioteca_nacional

Original Mythologies: interviews by Richard Burgin, from Conversations with Jorge Luis Borges (in Jorge Luis Borges: The Last Interview, p.35 / 361 & p.37 / 389

BURGIN: Vos écrits, depuis le premier, ont-ils eu leur source dans d’autres livres?

BORGES: Oui, c’est vrai. Et bien, parce que je pense que lire un livre n’est pas moins une expérience que de voyager ou de tomber amoureux. Je pense que lire Berkeley ou Shaw ou Emerson, ce sont des expériences pour moi aussi réelles que de voir Londres, par exemple. Bien sûr, j’ai vu Londres à travers Dickens et à travers Chesterton et à travers Stevenson, n’est-ce pas? Beaucoup peuvent penser à la vie réelle d’un côté, ça veut dire mal aux dents, mal à la tête, voyages etc., et de l’autre côté vous avez la vie imaginaire et la fantaisie…

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« l’adolescent apparaît comme un individu en état de veille quotidien, observateur et évaluateur des profils de ses amis, qui entend contrôler son environnement immédiat »

(Sur Éduscol, un compte-rendu synthétique de l’étude de Patrick Amey et Sébastien Salerno, « Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation » . Revue française des sciences de l’information et de la communication, 6 | 2015;  URL : http://rfsic.revues.org/1283.)

via Pratiques des adolescents sur Internet et les médias sociaux — Enseigner avec le numérique — Éduscol numérique.


Un point sur les limites de DDG:

  • DDG ne permet pas l’utilisation des guillemets « à la Google » donc la recherche sur une chaîne de mots
  • ne permet pas d’éliminer les suggestions de mots similaires faites par le moteur
  • n’affiche ni ne gère la date de mise en ligne d’un résultat
  • et cetera: voir après le saut…

Continue reading ‘Ink, Bits, & Pixels: intérêt et limites de DuckDuckGO’



Everybody's Libraries

New Years’ Day is upon us again, and with it, the return of Public Domain Day, which I’m happy to see has become a regular celebration in many places over the last few years.  (I’ve observed it here since 2008.)  In Europe, the Open Knowledge Foundation gives us a « class picture » of authors who died in 1943, and whose works are now entering the public domain there and in other « life+70 years » countries.  Meanwhile, countries that still hold to the Berne Convention’s « life+50 years » copyright term, including Canada, Japan, and New Zealand, and many others, get the works of authors who died in 1963.  (The Open Knowledge Foundation also has highlights for those countries, where Narnia/Brave-New-World/purloined-plums crossover fanfic is now completely legal.)  And Duke’s Center for the Study of the Public Domain laments that, for the 16th straight year, the US gets no more published works…

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12Fév13

biblioth|ê|thique

Septembre 2010. Dale Askey, bibliothécaire à la Kansas State University, publie sur son blog un billet où il livre son opinion sur l’éditeur académique Edwin Mellen (The curious case of Edwin Mellen Press, via Web.archive). En gros, il estimait que le faible niveau de qualité des publications de cet éditeur ne justifiait nullement leur coût élevé ! Un luxe, un gaspillage, vu la situation financière de nombreuses bibliothèques. Un billet sans compassion, sans pour autant être incendiaire, même si Dale Askey termine celui-ci en se disant que vu la façon dont Mellen Press veille à sa réputation contre les critiques, il ferait sans doute mieux d’enfiler sa combinaison ininflammable (« Given how closely Mellen guards its reputation against all critics, perhaps I should just put on my flameproof suit now« ). Propos prophétiques ?

Juin 2012. Coup de théâtre. Edwin Mellen Press intente deux actions en justice. La première concerne…

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30Jan13

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05Déc12

Mon commentaire:

Etienne, je viens de te rebloguer: je trouve ta remarque très pertinente. Comme beaucoup je me suis réjouit de voir Wikipedia prise en compte par le gouvernement mais l’aborder comme un réservoir de données, c’est l’aborder par le bout que prennent nos étudiants, en particulier, alors qu’il me semble qu’une approche plus féconde serait de le prendre par l’autre bout, celui de la construction d’un article et de son autorité.

Bibliothèques [reloaded]

Le 19 novembre, ainsi que vous l’avez sans doute vu passer, naissait officiellement SémanticPédia (avec des accents sur les e, et une terminaison en ic, ce qui à mon sens est un curieux mélange), structure associant 3 partenaires : Wikimedia France, le Ministère de la Culture et l’Inria.

Le projet phare de cette structure est la mise en ligne d’une DBpedia à la française, c’est-à-dire d’une mise en triplets RDF de données tirées de la Wikipédia francophone.

Donc la page WP francophone Romain Gary a désormais son équivalent DP francophone (tiens ? francophone ou française ?). A noter d’ailleurs que ce dernier lien n’est qu’un affichage des triplets à destinations du navigateur, avec pour URL : http://fr.dbpedia.org/page/Romain_Gary, mais que les « vrais triplets », exploitables notamment par le Sparql Endpoint de la DBpedia, sont accessibles à l’adresse http://fr.dbpedia.org/resource/Romain_Gary.

Depuis plusieurs années, j’entends que le…

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La littérature peut-elle raconter la science ? – Sciences – France Culture.

Le 23 novembre dernier, Michel Alberganti recevait François Bon. Le retour de son expérience avec les scientifiques du plateau de Saclay est l’occasion de poser dans un premier temps la question de la médiation de l’activité scientifique et plus fondamentalement celle de la formalisation des résultats de la recherche par le langage.

Hier et aujourd’hui je participais aux journées de l’ANF Mistral-doc « L’IST sans bibliothèque? ». Il y a beaucoup été question du web de données et de la façon dont les données de la recherche doivent être équipées, ie médiatisées, pour devenir utilisables.

La question est passionnante et ses enjeux cruciaux (j’y ai fait allusion dans mes différentes formations et interventions autour du concept de « Science 2.0 ») mais il ne faudrait pas à mon sens que cette piste entretienne l’illusion que la synthèse et la médiation puisse être entièrement confiée à des algorithmes, aussi intelligents soient-ils.

Tout à l’heure, au cours de la table-ronde finale, le directeur de l’Observatoire Océanologique de Villefranche, Gaby Gorsky, a heureusement rappelé que les bibliothèques pouvaient être des lieux pour la pensée, propices à d’autres régimes d’attention que ceux mobilisés par la recherche de l’information pertinente.

Je reconnais une préoccupation analogue dans la conversation que je viens d’écouter en podcast autour de François Bon. J’ai ainsi entendu « faire de la science, c’est aussi penser » (sous-entendu: et pas seulement produire et rassembler des données).

Mais la question la plus pertinente que je retiens de cette émission c’est:

« Faut-il organiser des ateliers de creative writing pour scientifiques? »


Sur Teleread, présentation du nouveau service organisationnel d’Amazon: Whispercast:

« … il permet à un utilisateur central (un employeur, disons, ou un enseignant) de gérer et de distribuer du contenu à un réseau d’autres Kindles – une classe d’étudiants, par exemple, ou un bureau d’employés. L’utilisateur central à la possibilité non seulement de distribuer massivement du contenu comme des manuels ou d’autres matériels pédagogiques numériques, mais aussi de contrôler quelles fonctions du Kindle peuvent ou ne peuvent pas être utilisées, comme par exemple l’accès à Internet. »

Le service d’Amazon est comparé avec les services d’Apple en direction de l’enseignement supérieur, basés sur l’iPad (iBooks 2, iTunesU). L’auteure de l’article voit trois avantages du côté d’Amazon:

  1. le service est plus sécure (contrôle des fonctions accessibles)
  2. meilleur marché et
  3. les tablettes sont plus légères et d’une taille mieux adaptées aux mains des enfants (mais la tablette Apple de référence ici est l’iPad 2 et non l’iPad mini).

(Le système, cependant, fonctionne avec tout matériel accueillant l’application Kindle, donc aussi bien les tablettes sous Android que les iPad.)

Intéressant, donc, mais pour l’instant réservé aux USA!

PS. 2 remarques:

  • il semble que pour l’instant la communication d’Amazon vise en priorité l’enseignement secondaire ou élémentaire et n’attaque pas directement Apple sur le terrain de l’enseignement supérieur – en France, cependant, où les universités sont moins riches, l’argument du coût pourrait avoir plus de poids;
  • l’article de Teleread base ses comparaisons sur la tablette Kindle Fire, alors que la vidéo de présentation d’Amazon nous montre surtout des liseuses. L’utilisation de liseuses donne un poids plus grand encore au premier argument: le risque de distraction de l’outil pour des utilisations non pédagogiques se trouve dans ce cas infiniment réduit. Faut-il y voir le reflet de la conviction affichée ici ou là que les tablettes sont en train de tuer les liseuses?



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