L’internet plutôt à la maison qu’à l’école (au Canada…)!

21Mai07

Utilisation d’Internet : l’Infobourg

Selon les résultats recueillis par les chercheurs, en 2000, près de 80 % des jeunes se servaient d’Internet au moins à l’occasion dans leurs cours. En 2006, cette proportion est passée à seulement 32 %. Et même 39 % des jeunes disent ne jamais utiliser Internet à l’école.

(via N’ayez pas peur)

Premièrement, les jeunes sont souvent équipés à la fine pointe de la technologie à la maison, alors qu’à l’école, les appareils sont plutôt vieux. La lenteur des machines et des connexions réseau les décourage un peu. Devant des ordinateurs qu’ils jugent désuets, les jeunes perdent de l’intérêt. Sans compter que l’accès est souvent limité.Deuxièmement, alors que les adultes perçoivent Internet comme un outil de travail, les jeunes le voient d’abord et avant tout comme un outil de communication et de divertissement (messagerie instantanée, téléchargement, courriel, jeux). Or, ces usages de l’inforoute sont généralement interdits à l’école, ce qui les irrite au plus haut point.

Troisièmement, l’école semble avoir une peur bleue d’Internet et tend à restreindre l’accès à certains sites. Les jeunes y voient là un manque de confiance flagrant et ils n’aiment pas.

Ils sont conscients que tout n’est pas vrai sur Internet, ils voudraient des trucs pour reconnaître les sources vraiment fiables. Ils n’aiment pas « errer » sur le Web, ils voudraient savoir comment trouver rapidement ce qu’ils cherchent. Ils aiment se faire suggérer des sites à consulter régulièrement, sinon ils se retrouvent toujours dans Google ou Wikipédia. Ils savent que le Net renferme son lot de dangers et ils veulent protéger leur vie privée quand ils naviguent. De même, ils veulent protéger leur ordinateur contre les virus et autres attaques malveillantes.

n’oublions pas que, contrairement à nous, les jeunes n’ont jamais connu le monde sans Internet…

L’utilisation des technologies, c’est à la maison que ça se passe. Les écoles seraient même devenues « hors jeu » dans ce domaine, selon une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke et de l’Université de Montréal.